dimanche 20 janvier 2013

La douleur de l'âme pèse plus que la souffrance du corps.

Mon âme est en peine, elle n'en peut plus. Ma détresse est irrationnelle, je n'ai pas de raison valable de la ressentir. Et pourtant. La dépression me ronge et je ne ressens que fatigue et vide.

En dehors des effets psychologiques, des effets physiques se font sentir : je n'ai plus faim, ou alors pas envie de manger. Ces trois derniers jours, j'ai mangé l'équivalent d'un (petit) repas. Le pire, c'est que cela me semble juste; il me semble que je mérite ce qui m'arrive. J'aspire à ne plus du tout sentir la faim et à m'endormir paisiblement.

Vais-je mettre fin à tout ça ? Non, je suis bien trop lâche pour ça. De plus, je suis prisonnier d'une promesse et d'un chantage. Promesse faite à ma soeur et chantage fait par mon ex fiancée. Je suis condamné à vivre.

Le mieux serait que le Seigneur accepte de me prendre, mais Il n'y semble pas décidé. Qui suis-je pour lui faire un reproche ? Rien. Je ne peux qu'accepter sa volonté et m'accrocher, tant bien que mal, à ce qui me reste : une infime lueur d'espoir qu'un jour les choses iront mieux.

En attendant, je dois mettre mes émotions de côté, blinder mon coeur, étouffer mes sentiments et m'endurcir au maximum; devenir froid comme la glace et riposter de la manière la plus vive à toute tentative de pénétrer ma cuirasse. Un jour je pourrai peut-être me séparer de cette armure, qui sait ?

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