mardi 16 novembre 2010

Propre en odre

J'aime que tout soit clair .NET et précis.

Je ne savais pas qu'on peut être *trop* poli...

...et pourtant oui !

Étant amené à parler quotidiennement au téléphone, j'use de politesse, ce qui est normal.

Il semblerait que cela ne soit pas du goût de tous : on (mon chef) m'a fait remarquer que certains utilisateurs s'étaient plaints de mon langage, car ils pensaient que je me payais leur tête, et que je devais adapter mon niveau de langage à mes interlocuteurs (entendre "niveler par le bas")... Mieux vaut entendre ça que d'être sourd !

De plus, il semblerait que l'on soit pédant si tant est qu'on utilise plus de cinq cent mots de vocabulaire...

Dire que tout ceci m'abat un tantinet peu n'est qu'un doux euphémisme une façon d'atténuer les choses que je veux énoncer dire.

Et bien je répondrai à tout ce petit monde de la même manière que Cambronne a répondu aux anglais à Waterloo :

MERDE !
  
Ca va ? Me suis-je suffisemment adapté au langage de mes utilisateurs là ?

Là où la rêverie devient vice...

Une certaine quantité de rêverie est bonne, comme un narcotique à dose discrète. Cela endort les fièvres, quelquefois dures, de l'intelligence en travail, et fait naître dans l'esprit une vapeur molle et fraîche qui corrige les contours trop âpres de la pensée pure, comble çà et là des lacunes et des intervalles, lie les ensembles et estompe les angles des idées. Mais trop de rêverie submerge et noie. Malheur au travailleur par l'esprit qui se laisse tomber tout entier de la pensée dans la rêverie! Il croit qu'il remontera aisément, et il se dit qu'après tout c'est la même chose. Erreur!

La pensée est le labeur de l'intelligence, la rêverie en est la
volupté. Remplacer la pensée par la rêverie, c'est confondre un poison avec une nourriture.

Victor Hugo, les Misérables Tome IV, livre 2 chapitre 2.